L’association Femmes de Bretagne compte 80 adhérentes dans la presqu’île guérandaise, qui bénéficient de bienveillance et de coups de main.
Vous représentez localement l’association Femmes de Bretagne ?
Nadège Giletti. Oui, l’association a été créée il y a dix ans et elle compte 1 500 membres répartis dans les cinq départements. Il y a 80 coordinations. Nous sommes l’une d’elles. Dans la presqu’île guérandaise, on l’a relancée il y a deux ans. Je suis coordinatrice pour la presqu’île, qui compte 80 adhérentes.
Quelles sont les missions de l’association ?
Lili Châtelier. On vient en aide aux femmes entrepreneuses à tout stade : de leur création, avant même d’avoir leur Siret [Système d’identification du répertoire des établissements], ou bien quand elles sont jeunes entrepreneuses ou encore des entrepreneuses de cinq à dix ans d’expérience, qui nous rejoignent également.
Que faites-vous aujourd’hui dans l’espace de coworking de La Baule ?
N. G. On organise, ce matin [mardi 5 novembre], un café rencontre, mais aussi des afterworks pour avoir des plages horaires assez larges ; des rencontres, des ateliers de montée en compétences. Ce sont des espaces de rencontres et d’échange pour briser l’isolement de femmes qui sont souvent des autoentrepreneurs et travaillent chez elles. Cela permet aussi de créer du réseau, une entraide.
L. C. On a aussi des adhérentes qui ont des sociétés. Il y a des ateliers spécifiques pour ces femmes qui ont des salariés, ou d’autres qui sont franchisées. On y parle de gestion d’équipe, de salariat, de fiches de paie. Cela permet un échange bienveillant pour développer sa propre activité.
Dans le monde du travail libéral, les femmes sont-elles plus promptes à coopérer entre elles ou bien se tirent-elles la bourre comme dans le monde économique en général ?
L. C. Lorsque je suis arrivée dans le réseau, j’avais des a priori. Je suis plutôt dans un milieu masculin, professionnellement parlant. J’avais peur d’être dans un endroit où l’on se crêpe le chignon. J’ai été très agréablement surprise. J’ai découvert beaucoup de bienveillance, de protection, de conseils et du développement de business aussi : on développe des contacts, on rencontre des gens avec des formations complémentaires.
Dans quel milieu exercez-vous ?
N. G. J’adhère depuis deux ans, et je fais du référencement internet et de la création de sites. Je réponds à la question : comment faire apparaître mon site en haut de la page Google.
L. C. Je suis architecte d’intérieur dans toute la presqu’île jusqu’à Saint-Nazaire. Je travaille seule.